• CHAPITRE 17.1 : LA MÉMOIRE EST COMME LE FLEUVE, MAIS CORPS ET ESPRIT FORMENT LE PONT.

    "David jura intérieurement. Le choix était cornélien, et était semblable à celui de la pièce nommée "Le Cid" : Ou il gardait sa bien-aimée mais son père restait un esclave et son honneur serait bafoué ; ou il restaurait l'honneur et la liberté d'Azraël mais perdait son amour. Et si "Le Cid" avait une fin heureuse, ce ne serait pas le cas pour lui, car il perdrait quelque chose.
    -David, dit Flora, libère-le. C'est ton but depuis ta naissance et même avant.
    Le beau jeune homme prit un temps de réflexion.
    -Non. Je ne peux pas me résoudre à t'abandonner, Flora. Mais je libérerai mon père, et ce par la force des armes !
    Il avait fait apparaître une épée d'os, la garde sertie d'une représentation de crâne. 

    Azraël hurla. Son fils ne parviendrait jamais à vaincre un Ange ! Il perdait tous ses espoirs, quand soudain...

    -JEUNE HOMME ! Tu n'es pas suffisamment fort pour vaincre Dieu, mon créateur.
    Une jeune femme, de grande beauté, dont les seins et le sexe n'étaient cachés que par une imposante chevelure qui avait un rôle de robe, venait de faire son apparition.

    Azraël fut bouche-bée. Même s'il était aveugle, sa mémoire ne pouvait le trahir. Eve était à quelques mètres de lui.

    -Je suis l'âme d'Eve. Si ma mémoire a coulé telle un fleuve et a oublié mon amour, ma chair et mon esprit s'en sont toujours souvenus. 
    Eve se tourna vers Dieu, le regard méprisant.
    -Ta force, mon très cher descendant, ne sera pas assez grande pour éliminer le Créateur. Aussi, je te conseille d'accepter que je sois ta lame.

    Et Azraël poussa un cri de détresse."


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