• "Flora était maintenant enfermée chez elle depuis trois jours; Heureusement pour elle, c'était les vacances, elle ne risquait donc pas de rater des cours. Mais elle était plongée dans la plus grande réflexion. Avait-elle rêvé ? Ou tout cela était-il bien réel ? Ces hommes étaient-ils réellement morts, ou n'était-ce qu'un simple coup monté ?
    Elle pouvait affirmer que son agression était réelle. Sa mère, en la voyant rentrer ainsi, s'était immédiatement inquiétée et avait appelé la police. S'ils avaient pu constater les faits, en revanche, ils n'avaient pas d'indices suffisants pour déterminer l'identité des agresseurs ou leur position. Flora avait dit qu'un homme était venu à temps et avait fait fuir les deux ivrognes. Elle ne voulait pas impliquer David, pas avant un bon moment de réflexion. Elle avait tenté toutes les explications rationnelles pour expliquer ce qui s'était passé cette nuit-là. Mais rien ne convenait. Et elle continuait à chercher.

    Ce fut au début d'après-midi du quatrième jour qu'elle obtint la réponse. En fait, c'est David qui la lui apporta. Il frappa à sa porte et la jeune fille était venue ouvrir. En voyant le jeune homme blond, la banale fille brune recula d'un pas, légèrement méfiante.
    -Je peux te parler une minute ? Demanda-t-il ?
    -Entre. Mes parents sont absents pour le moment.
    Le malaise entre les deux jeunes gens était palpable. Flora était polie, aussi lui proposa-t-elle de s'asseoir dans le salon pendant qu'elle apportait des boissons.

    Le jeune homme regarda la décoration des lieux. Les pièces étaient grandes, mais d'une taille encore raisonnable. La décoration était assez impersonnelle, malgré certains objets par-ci par-là. L'ensemble donnait l'impression que tout cela n'était qu'une façade, pour interdire aux gens d'entrer dans la vie privée des habitants des lieux.
    La brune revint quelques minutes après, avec des verres, et plusieurs bouteilles : sodas, jus de fruits, eau... pas une bouteille d'alcool. 
    -Vas-y, je t'écoute. Qu'avais-tu de si important à me dire, David ?
    Il hésita quelques secondes, puis attaqua :
    -Je vais être direct. Tu n'as pas rêvé l'autre soir. Ils sont bien morts.
    -Merci de me confirmer que je ne suis pas folle, soupira-t-elle. Comment as-tu fait ça ?
    -Tu ne me croirais pas.
    -Et pourquoi pas ?
    -Mon existence est liée à une vieille légende. As-tu entendu parler des Enfants d'Azraël, Flora ?

    Le coeur de la jeune fille fit un bond. C'était une impossibilité. Une simple légende.
    -C'est impossible, asséna la brune.
    -Et pourtant, c'est réel. Les légendes contiennent toutes une part de vérité. Celle-là, elle en contient une importante part.
    -Je n'y crois pas.
    -Tu y croiras bientôt.
    -Pourquoi es-tu venu me sauver ?
    Le changement de sujet ne fit pas ciller David.
    -Je n'allais pas laisser deux ivrognes violer celle que j'aime.
    Le message mit environ dix minutes à faire son chemin dans le cerveau de la jeune fille."


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  • Certains pourraient éventuellement dire la choses suivante :

    -Mais c'est du plagiat, j'ai lu ces textes ailleurs !

    Alors, si vous les avez lu sur le forum de GT, mais que vous voyez que l'auteur n'a pas le même pseudo, c'est totalement normal, vu que j'ai changé de pseudo sur ce forum. Et je copie/colle donc à partir de là pour aller plus vite, sauf la fic' qui est à l'origine de ce blog. Plusieurs témoins peuvent le confirmer. Si vous avez lu ces textes ailleurs, là, ça veut dire que j'ai été plagié, auquel cas, je vous prierais de me le signaler directement.

    Vous pouvez aussi me dire :

    -T'es un peu trop parano, là !

    Certes. Mais on ne sait jamais, certaines personnes étant assez peu scrupuleuses en ce bas monde. Alors je suis parano, cest vrai, mais croyez bien que c'est pour une bonne raison (on a eu un cas de plagiat sur le forum de GT). Bref, c'était mon message qui sert à rien du jour !


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  • "Cela faisait environ un mois que David était arrivé. Flora avait eu la confirmation qu'il habitait la même rue qu'elle. Ses relations avec lui s'étaient détendues, mais elle préférait garder une certaine distance avec lui. Quant aux autres filles, elles cherchaient toujours un moyen d'attirer l'attention du jeune blond. La jeune femme avait d'ailleurs entendu dire que ces demoiselles avaient rompu avec leur compagnons respectifs le soir même de l'arrivée de ce jeune homme si mystérieux. Flora trouvait tout cela très étrange. Et David semblait faire une fixation sur elle, et elle sentait régulièrement son regard peser dans son dos. 

    La brunette revenait de son cours de kendo. Ce sport japonais l'attirait depuis un certain temps déjà. Malheureusement, les horaires ne l'arrangeaient pas, et elle revenait donc chez elle vers 21h30. Cette nuit là, alors qu'elle s'avançait dans la ruelle si familière, deux hommes âgés d'une trentaine d'années lui barrèrent la route. Elle était coincée entre les deux hommes, si bien que le premier put commencer à la déshabiller de force tandis que l'autre lui retenait les bras. Flora se débattit tant bien que mal, mais les deux hommes étaient plus forts qu'elle et le cours de kendo l'avait épuisé. Ils la plaquèrent contre le mur, face vers la pierre. Ils allaient la violer. 

    Les deux hommes devaient être un peu ivres, au vu de leur haleine fortement alcoolisée. Flora, continuait à se débattre, mais les futurs criminels lui arrachaient déjà son T-shirt avec violence. Pis le soutient-gorge vit une de ses bretelles céder. Les deux hommes avaient un rire gras, empli de luxure. Ils s'amusaient d'ailleurs à lancer quelques plaisanteries cochonnes à la jeune fille, et on sentait que leur désir sexuel ne serait pas longtemps bridé. Flora implora mentalement le ciel et le Destin, pour que quelqu'un lui vienne en aide.
    Soudain, une voix familière se fit entendre :
    -Lâchez-la et laissez la partir ou vous aurez affaire à moi.
    David venait de se présenter devant les deux hommes. Une colère froide brillait dans ses yeux.
    -Pour qui tu te prends, gamin ? Tu crois que tu nous fais peur ?
    -On peut arranger ça.
    David était habillé d'un manteau noir à capuche. Il pointa un doigt sur le premier homme, qui rigola vulgairement avant de s'effondrer, foudroyé par une crise cardiaque fulgurante. L'autre homme n'eut pas le temps de s'inquiéter que la foudre s'abattait sur lui et provoquait une mort par électrocution. Flora se releva avec l'aide du jeune homme, malgré la crainte que celui-ci lui inspira sur le moment. Puis elle courut chez elle sans demander son reste. Ce qui avait le plus fait peur à Flora dans ce double-meurtre, ce n'était pas la manière surnaturelle par laquelle les deux hommes étaient décédés. C'était la main de David. Une main... de squelette."


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  • "Le cours se déroula dans la tension qu'imposait Flora. Ce type était décidément trop étrange, elle devait le surveiller. Trop beau, trop attirant, trop... TROP. Le mot qui lui convenait le mieux était sûrement celui-là. De plus, il était, comme le constata Flora, très difficile de se concentrer avec un tel être à côté de soi. Tout était déstabilisant chez lui. Et Flora n'aimait pas être déstabilisée. Le pire, c'était qu'ils devaient réaliser un travail par binôme. Ce qui signifiait donc le regarder. Pas très pratique ça... A croire que le Destin avait décidé de l'embêter aujourd'hui. Et puis, un homme qui avait pour nom David Mickelanje, comment ne pas penser au David de Michel-Ange ? Même prononciation, et beauté toute aussi semblable... Décidément, cela cachait quelque chose.

    David ne se doutait pas des tourments de l'âme de sa voisine de paillasse. Il la trouvait... Différente. Bien que son physique soit plutôt banal, il la trouvait attirante. Car différente. Jusqu'à présent, les réactions suscitées avaient toujours été les mêmes : les garçons le détestaient secrètement mais faisaient profil bas, et les filles se pâmaient devant lui. Mais pas elle. Il sentait une sorte de distance entre lui et elle. Comme si elle se méfiait de lui. Après tout, les proies ne sont-elles pas plus faciles à attraper avec un appât ? Il était déjà sorti avec quelques filles, mais ça n'avait jamais duré plus de deux semaines. Il n'arrivait pas à éprouver un amour véritable envers ces demoiselles. Pourtant, il sentait que Flora pouvait tout changer en lui. Serait-ce là un message d'Azraël, son père enchaîné ? Ou un simple caprice du Destin ? Il reçut un message sur son smartphone. Il le regarda discrètement. Il y aurait bientôt une réunion des Enfants d'Azraël. Il trouvait ça agaçant, ennuyant, mais il savait que le but était de trouver LA solution qui permettrait la libération de leur père.

    La fin du cours arriva. Flora sortit juste après David, restant cependant assez éloignée pour qu'elle ne se fasse pas repérer. Elle allait le suivre, pour tenter de découvrir quelques secrets. Il s’avéra qu'étrangement, elle ne dut pas emprunter de chemin différent que celui qu'elle empruntait pour se rendre chez elle. En fait, il était même identique. Flora se faisait discrète et David ne sembla pas la remarquer. il semblait préoccupé par quelque chose. Ils descendirent au même arrêt, empruntèrent les mêmes rues. La jeune fille se fit la réflexion qu'il était possible qu'il n'habite pas très loin de chez elle. Après tout, il y avait eu un déménagement au bout de la rue Lefebvre, où elle résidait. Elle le suivait à environ 50 mètres de distance. Puis soudain, il accéléra. Ils étaient dans une ruelle mal éclairée, très sombre et surtout, à un aspect peu engageant. Flora l'empruntait souvent, et nommait ladite ruelle "le passage secret". Car au fond, un espace assez étroit (environ 80 centimètres d'épaisseur) débouchait sur sa rue. David accéléra et emprunta le passage. Quand Flora passa à son tour dans la rue Lefebvre, il avait disparu. Comme s'il s'était évaporé. Or, elle aurait dû l'apercevoir. Ce passage se situait en plein milieu de la rue, et il les seules autres directions possibles étaient les deux extrémités de l'axe. 

    David avait accéléré, comme il le faisait toujours lorsqu'il s'apprêtait à passer de l'autre côté. Un rectangle se dessina devant lui une fois la ruelle passée. Les traits d'or marquait la Porte de la Mort. Il passa sans problème et fut aussitôt assailli par le froid désagréable de l'endroit. C'était car il n'était pas un mort qu'il ressentait ce froid. Mais il avait l'habitude. Il se dirigea vers le bâtiment blanc. Il tranchait avec le noir de la plaine craquelée et les nuages noirs aux teintes parfois bleutées. C'était toujours là qu'avait lieu la réunion.

    La jeune fille passa le seuil du portail. La rue Lefebvre était une rue assez étrange. En effet, plutôt que des habitations toutes collées les unes aux autres, les maisons étaient individuelles. C'était bien souvent de belles maisons. Les seuls qui faisaient exception étaient les maisons se situant à l'extrémité ouest de la rue. Elles menaient vers la ville. Les autres menaient vers le lac. C'était un magnifique paysage, liant les montagnes, la forêt, et la plaine en plus de l'étendue d'eau paisible. La forêt se situait sur le flan le plus éloigné de la montagne et progressait un peu plus chaque année vers l'étendue d'eau. La plaine, remplie d'herbes verdoyantes et de collines parsemées de fleurs, se situait juste devant le lac. Flora avait d'ailleurs planté un arbre, plus précisément un pommier, au sommet de la colline la plus proche. Elle s'y rendait pour lire, pendant l'été. La maison de la brune se situait justement près du lac. Et comme les nouveaux voisins se situaient encore un peu plus près du lac, à environ une dizaine de maisons plus loin, elle pourrait savoir si oui ou non David et elles habitaient la même rue. Elle allait le tenir à l'oeil. De très près. Très, très près."


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  • "<<David Mickelanje>>... Ce nom tournait encore dans sa tête. La référence était évidente. Mais ce nom semblait lui aussi assez irréel. Trop de semblants d'irréel, c'était louche. Très louche. Flora tenta tant bien que mal de se concentrer sur son travail. Mais la voix du beau blond résonnait encore dans sa tête.

    D'ailleurs, les réactions avaient été diverses lorsqu'il était apparu. Les autres filles avaient été subjuguées par sa beauté, tandis que les garçons les plus beaux de la classe avaient serré les poings. Comme s'il était devenu un concurrent déloyal. Ce qui était vrai, d'une certaine manière.

    Le lendemain, lorsque la jeune fille arriva au lycée, elle vit le beau David qui discutait avec les beaux gosses détrônés. Ils discutaient visiblement avec animosité. Flora continua sa route jusqu'à ce qu'elle sente un regard peser sur elle. Elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui la regardait. Elle continua sa route, jusqu'à ce que cette étrange sensation d'être épiée cesse.

    La journée se déroulait plus ou moins normalement. Moins, car habituée à finir seule à son bureau, elle avait dû composer avec un garçon qui semblait vouloir la protéger. Mais de quoi ?
    David, lui, se retrouvait entouré de plusieurs des demoiselles présentes. Toutes s'arrachaient une place près de lui. Toutes, sauf Flora. Quand aux hommes de la classes, il était clair qu'il y avait une sorte de malaise avec le nouveau venu.
    Plus, car rien de bien spécial ne se déroula. La protagoniste était toujours aussi bavarde, et les professeurs durent s'y prendre à plusieurs reprises pour la stopper. Le jeune homme blond, lui, semblait très à l'aise dans son <<harem>>. 
    C'est au dernier cours que ce fut encore plus étrange. Cours de chimie, avec monsieur Erduof. Cette fois-ci, David s'invita à la paillasse de Flora, provoquant un regard jaloux des autres membres féminins de la Terminale SB. 
    -Flora, c'est bien ça ? demanda David.
    -Oui. David, si j'ai bien retenu.
    -En effet. Ravi de faire ta connaissance.
    Le parfum de cet Adonis de 17 ans était exquis. Mais Flora ne succomba pas à ces charmes.
    -De même, répondit-elle sèchement."


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